Pauline Delacroix: «  Je suis très fière de représenter l’aviron genevois après les deux grands rameurs que sont Damien Tollardo et Lucas Tramèr »

La nouvelle sélection de Team Genève accueille Pauline Delacroix, vice-championne du monde 2016 d’aviron (U23). L’athlète genevoise de 23 ans revient pour nous sur son intégration à l’équipe et nous en dit plus sur son parcours et ses motivations.

Salut Pauline, et bienvenue dans Team Genève! Peux-tu, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore, raconter ton parcours en quelques mots?

J’ai commencé l’aviron au club de Vésenaz, à l’âge de 12 ans. À l’époque, j’étais la seule fille dans ma catégorie. Je me suis rapidement investie, en m’entraînant de plus en plus. J’ai donc connu mes premières médailles internationales dès ma première sélection en équipe Suisse. Par la suite, malgré une année de blessure en 2013 durant laquelle je n’ai pas pu ramer, je suis restée motivée, avec pour objectif d’aller toujours plus loin, jusqu’à devenir vice-championne du monde U23 en 2016. Aujourd’hui, cette motivation reste intacte, malgré le niveau de difficulté qui m’attend en intégrant le groupe « Elite ».

Tu intègres Team Genève en représentant l’aviron après des figures emblématiques du sport comme Damien Tollardo et Lucas Tramèr. Fière de prendre la relève?

Je suis évidemment très heureuse et fière de pouvoir représenter l’aviron en intégrant Team Genève et de prendre la relève après ces deux grands rameurs, mais j’aurais adoré que nous soyons trois rameurs genevois du même cub dans le Team. C’est dommage que Damien et Lucas, qui sont des amis, quittent l’équipe… même si je leur souhaite le meilleur, évidemment.

Qu’est-ce qui te plaît dans ton sport et qui t’a donné envie d’en faire une carrière sportive?

Ma première rencontre avec l’aviron, je la dois à mon frère, qui a commencé ce sport avant moi. Le voir ramer avec ses coéquipiers de manière synchronisée, les voir donner toute leur puissance à chaque coup de rame, c’était fascinant! Ce qui me plaît dans l’aviron, c’est de sentir le bateau glisser et de devoir faire attention à la gestuelle, qui doit être très délicate pour ne pas perturber le bateau.

À quoi ressemblent tes entraînements? 

Tous les matins, je commence à m’entraîner à 7h30, avec un échauffement en salle de 30 minutes. Ensuite, j’enchaîne directement avec 22 km sur l’eau. Lors du second entraînement de la journée, je rame sur l’ergomètre durant une heure ou je retourne sur l’eau. Le troisième entraînement de la journée, quant à lui, peut être une séance de musculation ou une dernière session sur l’eau de 18 km. Lors d’une période de compétition, les entraînements sont axés sur des séries plus ou moins longues, à des cadences plus élevées, afin de se préparer correctement aux régates.